Rayon-Hommes« Chères clientes, rendez-vous vite au Rayon Hommes ! Venez découvrir nos modèles, une large gamme d’hommes pour tous les goûts : viril, tendre, sensible ou bad boy, il y a forcément celui dont vous avez besoin ! Le Rayon Hommes, une nouvelle façon de voir l’amour… au dernier étage de votre magasin ! »

Jubilatoire ou effrayant ? Si c’était possible, se laisserait-on tenter ? Après tout, ce n’est pas de la prostitution, non, on loue juste la compagnie d’un homme et le sexe est en bonus si l’alchimie se fait. On peut même essayer un homme quelques minutes dans une cabine, le renifler un peu pour voir si son odeur nous plaît, mais, attention, sans le déshabiller. Il ne faut jamais dire, rayon, je ne boirai pas de ton eau.

J’ai trouvé le roman de Camille Saféris très drôle, férocement parodique et doucement sentimental. Barnabé, le vendeur du rayon hommes, tombe amoureux de la jolie Zoé qui ne trouve jamais chaussure à son pied, pardon, homme à son…
Parviendra-t-il à séduire la belle insatisfaite ?

A mon sens, le roman vaut plus pour son humour que pour ses scènes érotiques, celles-ci étant aussi drôles que le reste… Bref, ma libido ne s’est pas enflammée (en a-t-elle vraiment besoin ?) mais j’ai bien ri, et vous recommande ce roman si vous êtes en quête d’une lecture légère et pétillante.

Rayon Hommes est publié aux éditions de la Musardine, vous pouvez le trouver ici.

 

6 Thoughts on “Louer un homme pour le weekend…

  1. De la (parfois) difficile coexistence entre humour et érotisme.
    En cherchant à interpréter tes propos, j’ai l’impression que tu dis ici que l’humour « sauvait » des scènes un peu fades de l’ennui ; mais n’est-ce pas au contraire l’humour omni-présent qui en amoindrissait la charge érotique ?

    (N’ayant pas lu ce livre, je ne fais que jouer l’avocat du diable ! C’est donc une vraie question.)

  2. Dès les premières pages le livre est décevant, par la banalité des clichés et pas vraiment drole… je ne suis pas allée très loin dans la lecture. pourtant j’étais assez enthousiaste sur l’idée, voire très.
    je me demande si l’humour n’est pas une façon maladroite de se distancier d’une situation qui finalement met mal à l’aise l’auteur, ou l’éditeur. que ça soit la femme qui choisisse et l’homme objet. ce n’est pas courant dans ce genre de littérature.
    B

  3. C’est une thématique (l’homme-objet) que j’ai vu aborder pour la première-fois dans un film assez récent : « de l’autre côté du lit ». Une comédie, qui sous couvert de drôlerie, pose de vraies questions en filigrane, sur les rôles dans le couple, les relations de domination, le sensibilité. Plein de choses en fait.

    > Parviendra-t-il à séduire la belle insatisfaite ?

    Mais si les hommes devenaient vraiment des objets de consommations, alors devraient-ils vraiment avoir à séduire les belles ? Ou ne devraient-elles pas alors s’habituer, non plus à être séduites, mais simplement à consommer les mâles ?

    Bon, je ne l’ai pas lu… Mais cette petite phrase anodine dans ton texte m’a interpellé : ça ne « colle » pas avec la thématique, non ? C’est peut-être même pour ça que tu ne t’es pas enflammée ?

    • Le personnage principal ne fait pas partie des hommes à vendre et cherche bien à séduire… avec plus ou moins de bonheur. C’est vrai que le côté drôle du livre m’a plus parlé que l’histoire de séduction.

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