Barbe

Tableau de Barbe

Réponse : des phallus. Beaucoup de phallus. De tailles variées, mais souvent énormes. Accrochés à une chaise, à une selle de vélo ou au bout d’une chaussure (ce qui rend beaucoup plus intéressant le concept de coup de pied au cul). Il y a aussi des vulves divines, mais en moins grand nombre.

Vous l’aurez compris, le musée de l’érotisme ne fait pas dans la dentelle. Rien de suggestif : tout est montré, exhibé. Il y a de très belles œuvres : des estampes japonaises, des bas-reliefs indiens, des sculptures indonésiennes… L’ensemble mériterait d’ailleurs d’être mieux mis en valeur. Certaines œuvres sont drôles, et l’une atteint, selon moi, le comble du mauvais goût. Enfin, si vous faites des recherches sur les bordels au XIXème, vous y trouverez des renseignements intéressants.

Il y a deux expositions en ce moment. « Japan erotica » donne à voir des images assez… effrayantes. Souvent étranges, violentes. Et je ne parle pas de poulpe… Par contre, j’ai beaucoup aimé les œuvres du dessinateur Barbe, qui avait l’art, en quelques coups de crayon, de faire naître les jolies femmes.

Enfin, je terminerai par ce proverbe japonais que j’ai lu dans une des vitrines : « Au cœur du bois touffu, le désir ménage toujours une place pour l’arbre de vie ». Voilà de quoi méditer…Japon-érotisme

7 Thoughts on “Que trouve-t-on au musée de l’érotisme ?

  1. DENIS on 28 juillet 2014 at 6:20 said:

    Je suis d’accord pour Barbe, un grand malheureusement peu connu.

  2. J’aime beaucoup aller dans ce musée, je le trouve surtout très drôle !

  3. Visiter ce musée est dans ma TODO estivale. Il paraît que pour comprendre l’expo Japon Erotica des recherches sur la culture japonaise s’imposent avant de la visiter. As-tu aussi trouvé que cette expo nécessite des explications complémentaires ?

    • Je n’avais pas fait de recherches avant d’y aller… Peut-être que ça aiderait à comprendre certaines images qui ne m’ont pas beaucoup parlé.

  4. C’est en effet un super musée !

  5. Je ne connaissais pas le proverbe, très poétique. J’aime bien.

    Concernant la violence de certaines oeuvres japonaises, je crois qu’il ne faut jamais oublier de les « jauger » à l’aune des horreurs vécues par cette population après le feu nucléaire… Point de vue souvent éclairant.

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