C’était le printemps. La reverdie, le frémissement des floraisons, la nature triomphante. Les oiseaux, extasiés, n’en finissaient plus de chanter. Les rayons réchauffaient l’atmosphère, réveillant les ardeurs des mâles qui s’égaraient en parades ridicules.
Indifférents à la tendre morsure du soleil, nous n’avions plus qu’un seul désir, la même fièvre nous unissant, nous liant par-delà les mots. L’approche du crépuscule, l’ombre grandissante attisait notre envie. Nous nous serrions l’un contre l’autre, impatients, oublieux du reste du monde. Enfin, un même rythme nous emportait.
La mélodie tant attendue du dernier épisode de Game of Thrones.